Dernière mise à jour le : 13/12/2024
Dans les tunnels, les parkings, en bordure des routes et bientôt des fleuves : la société SDEL Transport, filiale du groupe VINCI Energies, mène des travaux électriques sur tout type d’infrastructures de transport. Les soixante salariés de l’entreprise sont impliqués dans le processus d’amélioration continue des mesures de prévention des risques.
Agir Mag : Quels sont les risques auxquels sont confrontés vos salariés ?
Emmanuel Dunat : La plupart des risques sont communs à tous nos chantiers, et aujourd’hui bien maîtrisés : risques liés à la coactivité avec d’autres corps d’état, risques électriques, risques routiers sur les chantiers à proximité de la circulation. Mais nous pouvons aussi faire face à des situations nouvelles, comme cela a été le cas quand nous avons commencé à travailler dans les parkings, il y a environ trois ans. Nous avions alors anticipé les mesures de prévention liées au danger du travail en espace confiné. Cette année, à partir des premiers retours d’expérience remontés, nous avons revu nos méthodes et matériels pour mieux les adapter aux conditions de travail.
Agir Mag : Comment définiriez-vous votre démarche d’amélioration continue ?
E.D : Elle consiste à rechercher l’optimum entre l’efficacité d’une mesure de prévention et sa simplicité d’application. Il existe toujours des solutions pour renforcer la sécurité de nos équipes ; elles nécessitent d’être réinventées au fil du temps, à partir des observations du terrain. Tout cela se fait de façon progressive. C’est ce qu’on a pu observer concernant le port des EPI. Pour que l’usage de ces équipements devienne une évidence, il a fallu se concentrer sur le sujet pendant plusieurs années…
Agir Mag : Et aujourd’hui, quelles sont les priorités ?
E.D : Cette année, nous avons choisi de travailler à l’amélioration de la perception du risque, ou comment ne pas agir par habitude et mieux repérer et faire remonter les situations dangereuses. Nous savions que le système qui consiste, pour les conducteurs de travaux ou responsables d’affaires, à remplir une fiche dédiée à chaque situation à risque, ne fonctionnait pas bien. Nous avons donc décidé d’inclure, sur chaque fiche de pointage, un encart dans lequel chaque salarié peut annoter ses observations. Cette fiche devant être remplie par tous chaque semaine, il s’avère beaucoup plus simple pour les salariés de penser à y consigner leurs remarques.
Agir Mag : A quelle occasion présentez-vous ces évolutions ?
E.D : Au-delà des « quarts d’heure sécurité » organisés régulièrement sur chaque chantier, nous réunissons trois fois par an les salariés pendant une demi-journée consacrée à la santé et la sécurité. Notre correspondant sécurité a ainsi profité du dernier rendez-vous pour présenter l’une de nos innovations : des plaques que nous allons installer sur les caniveaux situés en dessous des tableaux électriques. Equipé de taquets adaptables, ce modèle, qui permet de stabiliser la plaque sans pour autant nécessiter de manipulations contraignantes, a suscité l’adhésion des équipes.
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