Dernière mise à jour le : 15/04/2025
Chez la maison ANTARÈS, sellier d’exception depuis plus de 20 ans, tout est fait en interne pour équiper le cheval et le cavalier. L’entreprise de sellerie, qui fabrique casques, brides et selles près de Saintes (17), considère ses collaborateurs comme des piliers essentiels de son succès. Pour cela, elle veille attentivement à leurs conditions de travail, à leur bien-être et à leur santé. L’humain et l'éco-responsabilité sont au cœur de ses valeurs, témoignant de son engagement envers la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Agir Mag : Quelle est la place de la QVCT dans votre politique RSE ?
Xavier Lenrouilly : Je dirai que cela va de l’entrée le matin dans l’entreprise à la sortie le soir. Comme le couple cavalier-cheval, qui doit être au maximum de son confort pour performer en compétition, nos salariés doivent se sentir bien pour fabriquer des produits premium de qualité dans l’atelier qui est véritablement le cœur et le poumon de l’entreprise. J’y passe moi-même une partie de mes journées. J’ai donc bien conscience que ce qui fait la renommée d’Antarès pour la création de selles d’exception, ce sont les conditions offertes pour une qualité du travail alliant technicité, savoir-faire et tradition artisanale.
Agir Mag : Quelles ont été les actions concrètes mises en œuvre pour le bien-être de vos salariés ?
X.L : Nous avons emménagé dans de nouveaux locaux de 4 200 m² fin 2020. Il s’agit d’un ancien magasin de meubles que l’on a complètement rénové afin d’évoluer dans des locaux modernes et spacieux. Les ateliers, où nos produits prennent vie grâce au travail minutieux et précis de nos artisans selliers, sont esthétiques et silencieux grâce à un sol en dalles insonorisantes et amortissantes. On a ainsi refusé la peinture industrielle sur une chape en béton pour mettre ces dalles en PVC qui évitent la résonance et apportent une sensation de confort plus importante. La décoration, comprenant des branches de bois flotté, apporte une touche zen à l’ensemble…
Agir Mag : Quel est le retour des principaux concernés ?
X.L : Nos collaborateurs disposent de nombreux espaces dédiés tels que des vestiaires avec douches, une salle de sport et une cuisine-salle de restauration qui s'étend sur le jardin en été. En fait, on vit ensemble et Il arrive souvent, quand il fait beau, que certains se retrouvent dehors, autour d’une table entre collègues, pour discuter lors d’un « after » en dehors des heures de travail. C’est un peu comme s' ils se sentaient bien chez eux !
Je trouve que la salle de sport traîne un peu à être utilisée « activement » même si je la fréquente à titre personnel sans trop réussir à convertir les autres. On offre aussi deux séances d’ostéopathie préventive à l’ensemble de nos collaborateurs depuis quelques années. Là encore, certains pour qui il n’est pas naturel de se faire soigner ou manipuler n’ont pas tout de suite saisi l’opportunité. Mais aujourd’hui tout le monde y va et c’est très bien !
Agir Mag : D'autres actions sont déjà réalisées ou envisagées ?
X.L : Les horaires de travail ont été adaptés en concertation avec les salariés. On commence assez tôt le matin, avec une pause déjeuner d'une demi-heure pour pouvoir quitter le lieu de travail à 16h30. Les mamans ou papas peuvent ainsi prendre soin de leurs enfants sans avoir forcément de systèmes de garde le matin ou le soir. Cela permet aussi de ne travailler qu’un vendredi sur deux. On réfléchit aussi à l’éventuelle possibilité de mettre en place la semaine de 4 jours. Mais rien n’est acté sachant que cela s’avère plus compliqué à adopter dans les bureaux où l’on est au contact avec les clients que dans l’atelier…
« La taille du nouvel atelier permet d’avoir des postes de travail spacieux, lumineux et très fonctionnels. Nous avons pu investir dans deux nouvelles machines de découpe numérique pour cuir vraiment performantes. Outre le gain de temps, elles facilitent énormément la tâche et diminuent la pénibilité auparavant liée à l’utilisation d’une presse équipée d’emporte-pièces ou à des découpes manuelles. Quant à la salle de sport, elle est à portée de main, n’engage pas de frais et, dans mon cas, me procure beaucoup de bien-être ! »
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La qualité de vie au travail est l'affaire de chacun et vise le bien-être de tous. Le bien-être est lâché ! Et l'idée est précisément de « se lâcher », de s'autoriser à vivre son travail autrement…