Dernière mise à jour le : 21/11/2024
Pour ne pas perturber l’équilibre interne, les yeux ont besoin de recevoir au moins 2000 lux d’intensité lumineuse et lorsqu’arrive l’hiver, le niveau de luminosité descend à 100 lux (le « lux » représente la quantité globale de lumière reçue au niveau de l’œil =1 lumen/m2). La fatigue se fait sentir, les changements d’humeur sont palpables, l’envie de dormir s’accentue, la consommation de sucre et de chocolat augmente, la prise de poids aussi… Pour une grande majorité de personnes, le manque de lumière se traduit par une ba isse de moral passagère. Mais pour d’autres, il s’agît véritablement d’un « trouble de l’humeur saisonnier » (THS) et on parle alors de dépression hivernale.
La luminothérapie
Il existe deux thérapies distinctes. La première utilise la lumière comme antidépresseur : la luminothérapie ; la seconde joue sur la synchronisation de l’horloge biologique : la chronobiologie (Simulateurs de l’Aube). En ce qui concerne la luminothérapie, lorsque les journées raccourcissent et que l’intensité lumineuse baisse, la sécrétion de l’hormone de la mélatonine augmente. La mélatonine est une sorte de sédatif « activé » par l’épiphyse (une glande située dans le cervelet), d’où cette envie de dormir en pleine journée. L’exposition à une lumière de forte intensité a un effet direct : elle diminue la sécrétion de mélatonine et crée un regain de vitalité.
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