La sophrologie

Créée en 1960 à Madrid par Alfonso Caycedo, médecin neuropsychiatre, la sophrologie vise l'épanouissement personnel, physique et mental une harmonisation de la personne. Le but est que l’individu développe sa conscience et agisse lui-même sur son corps et sur son esprit pour aller vers le bien-être et l’harmonie.

3  questions à Pascale Lecêtre

Infirmière en santé au travail - Sophrologue

"Réconcilier le mental et le corps"

Agir mag : C’est quoi la sophrologie ?
PC : Pour moi, c’est un « lâcher prise », c’est arrivé à réconcilier le mental et le corps. On ne sait pas écouter le corps autrement que quand il « fait mal ». La sophrologie c’est un corps détendu qui permet d’acquérir un mental paisible. C’est un atout pour la construction de soi et pour une meilleure relation avec les autres. La personne apprend à se connaître en acquérant un regard positif sur elle-même et sur les situations.

Agir mag : Quel est le déroulement d’une séance ?
PC : Une séance dure 45 minutes en moyenne. Je commence par présenter l’origine de la sophrologie, ses principes et ses finalités. Ensuite, j’apprends à mieux connaître la personne, et suivant les cas, je privilégie des techniques de respiration ou des techniques de relaxation « dynamique » ou  « passive ». 
 
Agir mag : Comment est-ce organisé en interne ?
PC : Pour l’heure, c’est organisé en séances individuelles. Dès qu’une personne vient me consulter ou consulte le médecin du travail, et que nous percevons l’une ou l’autre un mal-être ou qu’elle le verbalise, je lui propose une séance pour essayer. Après quoi nous faisons un bilan pour voir ce que la personne a ressenti et si elle a envie de continuer. Car un engagement personnel est nécessaire : c’est un contrat entre deux personnes.