Se bouger pour la bonne cause

Le 3 juin, à l’appel d’Action contre la faim, les salariés courent sous les couleurs de leur entreprise. Objectif : récolter des dons pour financer des actions humanitaires.

Impliquer les entreprises dans ses actions humanitaires : voici l’une des priorités que s’est fixée l’organisation française Action contre la faim (ACF). Pour y parvenir, l’association, qui agit dans 46 pays (Syrie, Ethiopie, Guatemala, Inde…) mise notamment sur son Challenge contre la faim.

La 9e édition se déroule le 3 juin à Paris La Défense, ainsi que dans six autres villes : La Rochelle le 20 mai, Rouen le 11 juin, Lyon le 24 juin, Saint-Gervais-les-Bains le 23 septembre, Strasbourg et Marseille/Aix-en-Provence (dates à venir).

En 2015, 4 800 participants ont permis de collecter près de 830 000 €. Comment fonctionne le challenge, et pourquoi y participer ? Réponse en cinq points.

1/ Comment ça marche ?
Les salariés sont invités à courir, marcher ou participer à une activité physique (zumba, yoga, training boxe) pendant 1 h 30. Pour chaque personne inscrite, l’entreprise partenaire s’engage à verser 10 euros à ACF.

Cette somme est complétée par un montant correspondant aux performances des participants. Un tour de course ou de marche, ou six minutes d’activité sportive, engendrent un don de 15 euros… 60 % du montant total du don est déductible de l’impôt sur les sociétés (dans la limite de 5 pour mille du chiffre d’affaires).

2/ Qui peut participer ?
Tout le monde ! Que ce soit les salariés de grands groupes ou de PME. Chacun participe à hauteur de ses possibilités, grâce aux différentes activités proposées. A La Défense, 5 500 personnes (soit une centaine d’entreprises) sont attendues.

3/ A quoi servent les dons ?
L’argent récolté finance les missions d’ACF : à l'issue de cette édition, 75% des dons seront affectés à des programmes menés à Madagascar et à Djibouti. 25% seront dédiés aux urgences rencontrés sur le terrain.

4/ Quelles motivations pour les participants ?
« On se rend compte que les salariés ont une réelle envie de faire bouger les choses », reconnaît Carole Saubert, chef de Projet Partenariats Entreprises chez ACF. « On ne leur propose pas seulement de se mobiliser une journée pour récolter des fonds. Notre objectif est aussi de sensibiliser le plus de salariés possibles, et de les accompagner dans la durée. »

ACF peut notamment se déplacer dans les entreprises pour expliquer ses actions.

5/ Quels avantages pour l’entreprise ? « Nous prenons en charge toute l'organisation de l'événement, poursuit Carole Saubert. Nous fournissons l’affichage, préparons les emails. Les entreprises n’ont plus qu’à les déployer en interne. »

Plus qu'un levier de team building, ce challenge, qui conjugue bien-être grâce au sport et action humanitaire, s'inscrit dans une tendance de fond, offre un moment fédérateur aux participants, crée une dynamique solidaire.