Dernière mise à jour le : 22/10/2024
Comment bien concilier le sport et la vie professionnelle ?
Les bienfaits de l’activité physique sur la santé sont multiples.
Première répercussion directe : l’activité physique aide le cœur à battre plus lentement et plus efficacement, et les vaisseaux à se dilater, et donc à transporter plus d’oxygène aux cellules.
En outre, de nombreux effets indirects sont à ce jour reconnus : baisse de la pression artérielle, renforcement musculaire, réduction des risques liés au mauvais cholestérol (LDL), régulation du diabète, action préventive de certains cancers (sein, côlon), action positive sur la dépression nerveuse…
Reste désormais à déterminer quelle activité pratiquer, et comment. « Ce qui compte avant tout, c’est le plaisir que l’on va prendre en faisant du sport. C’est la seule façon de pouvoir le pratiquer dans la durée, sans se lasser », insiste le cardiologue François Carré.
Autre conseil à suivre : l’activité pratiquée doit combiner efforts d’endurance et de musculation. Alors que l’endurance sollicite les muscles sur la durée, tout en laissant la respiration libre, la musculation vise le renforcement de la masse musculaire. Ces deux types d’activités sont complémentaires. Exemple : pour porter un cabas, j’ai besoin d’endurance qui me permet de marcher de mon domicile au magasin, mais aussi de la musculation sans laquelle je ne pourrai le soulever.
Si vous choisissez de pratiquer un sport davantage axé sur l’endurance (course à pied, natation, cyclisme..), vous pourrez développer vos muscles au quotidien grâce à des exercices faciles à réaliser chez vous : se lever dix fois de sa chaise sans s’aider de ses mains, soulever des bouteilles d’eau…
A l’inverse, si vous optez pour un sport de musculation, telle que la gymnastique, vous améliorerez votre endurance en optant pour la marche rapide lors de vos déplacements, en faisant des balades à vélo.
Pour les personnes en bonne santé, aucune contre-indication n’est à mentionner. Toutefois, dans le cas d’une activité d’endurance, il sera normal d’être essouflé, mais il conviendra de ne pas dépasser le stade où cet essoufflement devient désagréable ! Pour ce qui est des activités de musculation, pas la peine d’arriver au stade où l’on doit bloquer sa respiration pour réaliser le mouvement.
Pour les autres (personnes souffrant de cholestérol ou d’hypertension, ou encore ayant déjà eu des malaises, palpitations, douleurs dans la poitrine…), l’activité physique devra parfois être suivie de façon modérée, après en avoir discuté avec son médecin au cours d’un bilan médical préalable. Des seuils d’efforts seront à respecter.
Source : Club des Cardiologues du sport (clubcardiosport.com)
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