Dernière mise à jour le : 13/12/2024
Depuis dix ans, l’institut Great Place to Work France établit son palmarès des entreprises qui créent des conditions de travail favorables à l’épanouissement collectif. Cette année, l’opérateur de téléphonie Futur Telecom a fait pour la première fois son entrée dans le classement dédié aux sociétés de moins de 500 salariés. 94 % de ses 110 collaborateurs ont participé à l’enquête et 84 % d’entre eux ont reconnu qu’il faisait bon travailler dans leur entreprise !
Agir Mag : Comment se traduit le « bien vivre » dans votre entreprise?
Gilles Brunschwig : Il se construit au travers différentes initiatives. Tout d’abord en matière d’intégration et de suivi de nos salariés, notre PME reprend le schéma propre aux grands groupes, en organisant des formations, en proposant à tous les salariés deux entretiens d’évaluation annuels, etc. Nous avons aussi intégré un certain nombre de labels et de chartes : diversité, parentalité… Pour le volet santé, nous proposons à nos salariés un accompagnement pour arrêter de fumer. Dernièrement, sept d’entre eux ont ainsi définitivement stoppé leur consommation. Participation à une crèche interentreprises, livraison de paniers de fruits, plate-forme de covoiturage ou réaménagement de l’open space font encore partie des initiatives « à taille humaine » adoptées dans notre entreprise. Cette priorité donnée au bien-être s’exprime concrètement sur les chiffres. En matière de turnover ou de nombre d’arrêts de travail, nous progressons depuis plusieurs années dans le bon sens.
Agir Mag : La confiance dans le management est un des facteurs clés…
G.B : Un bon manager est celui qui exerce un leadership, qui considère chaque projet comme étant celui de toute une équipe, qui est à l’écoute des personnes qui travaillent avec lui. Pour instituer cet esprit managérial, il est essentiel de communiquer. Récemment, nous avons par exemple évoqué avec les managers le thème du harcèlement au travail, une problématique d’actualité. Et puis cela passe aussi par l’exemplarité du chef d’entreprise, qui doit être en cohérence avec les valeurs invoquées.
Agir Mag : Autre notion clé : la convivialité…
G.B : La convivialité représente un enjeu d’autant plus fort que nos salariés sont répartis sur six sites. Pour les rapprocher, j’invite une fois par mois une dizaine de salariés venus de tous les services autour d’un petit-déjeuner. L’objet de ce rendez-vous est de dialoguer de façon informelle de son travail, mais surtout de mieux se connaître. On organise aussi des sessions « vis ma vie » : on propose à un salarié de passer une après-midi dans un autre service. Toutes ces idées émanent avant tout des salariés. Mon rôle, en tant que chef d’entreprise, consiste à les entendre et les mettre en œuvre.
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La qualité de vie au travail est l’affaire de chacun et vise le bien-être de tous. Le bien-être est lâché ! Et l’idée est précisément de « se lâcher », de s’autoriser à vivre son travail autrement…
