Dernière mise à jour le : 13/12/2024
En effet, des rafales allant jusqu’à 150 km/h dans la ville de Fraisse (Tarn) ont pu être enregistrées. Dès le lendemain, un important dispositif de solidarité s’est mis en place à travers l’engagement des artisans pour réparer les dégâts et venir en aide aux sinistrés…
Agir Mag. : Comment les artisans se sont-ils mobilisés et organisés pour venir en aide aux sinistrés ?
J-L. H. : Il a fallu très rapidement sécuriser les habitations endommagées, assurer l’étanchéité des toitures mais aussi s’engager dans des actions préventives pour éviter les chutes d’arbres après le passage de la tempête. De même l’urgence était de rétablir le réseau électrique qui paralysait bon nombre de foyers et d’entreprises. Vous imaginez bien que face à cette situation, une bonne organisation était de mise. C’est pourquoi, la préfecture du Tarn a déclenché une cellule de crise à laquelle la Chambre des métiers s’est jointe. Nous avons diffusé sur notre site Internet et dans la presse quotidienne locale les coordonnées des artisans répertoriés pour venir en aide aux sinistrés (charpentiers, couvreurs, zingueurs, maçonnerie générale, électriciens…). Ce dispositif s’est avéré efficace et a permis de rétablir certaines situations très rapidement.
Agir Mag. : On parle d’un réel élan de solidarité…
J-L. H. : De par nature, les artisans ont un sens aigu du service rendu et un rapport de proximité très fort avec la population. De plus, le secteur de l’artisanat est constitué de petites structures permettant une meilleure réactivité et une capacité d’adaptation face aux situations et aux contextes particuliers. Dès le lendemain de la tempête, on a pu assister à un véritable élan de solidarité. La priorité était de se rendre au chevet des populations touchées afin de réaliser les réparations urgentes. Pour les familles, l’engagement des artisans a été une source de réconfort. Il n’est jamais évident de voir son foyer touché. Très souvent, cette vision engendre une certaine vulnérabilité et un sentiment d’isolement. Les artisans ont fait preuve de beaucoup de présence pour rassurer les familles.
Agir Mag. : Et concernant le fonctionnement des entreprises de la région ?
J-L. H. : A vrai dire, ce sont surtout les coupures de courant qui les ont conduites à la paralysie. Le secteur de l’agro-alimentaire, par exemple, a connu un important manque à gagner le temps que la situation se rétablisse. Certains petits commerçants et artisans ont, par ailleurs, été obligés de devoir stopper leurs activités pendant le week-end. Je pense notamment aux boulangers et aux bouchers… Inutile de rappeler que dans le contexte économique actuel, ce genre de paralysie représente un réel handicap pour l’avenir...
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