Dernière mise à jour le : 21/11/2024
2000 salariés, 31 agences reparties sur toute la France : Vitalliance, entreprise spécialisée dans l’accompagnement des personnes dépendantes, âgées ou handicapées, a fait de la formation une priorité, et un levier supplémentaire dans la professionnalisation d’un métier en plein développement : celui d’auxiliaire de vie. Ainsi l’entreprise a notamment généralisé la formation au «Certificat prévention secours » qui vise à donner aux aidants à domicile des compétences en prévention des risques professionnels, ainsi qu'aux secours en cas d'accident....
Agir Mag : Quels risques professionnels pour les auxiliaires de vie ?
Pierre Francis : Le mal de dos est le premier risque d’ordre physique auquel nos salariés sont confrontés, alors qu’ils sont amenés à aider des personnes âgées à sortir de leur lit, des personnes handicapées à se lever, etc. Il est donc essentiel de les sensibiliser à cette problématique, notamment via le Certificat prévention secours (CPS), qui inclut un module « gestes et postures ». D’ici 2015, nous souhaitons que tous nos auxiliaires de vie l’aient validé. C’est pour cela notamment que nous formons des professionnels qui puissent, en interne, mener ces formations dans nos différentes agences. Notre rôle, en tant qu’employeur, est aussi de nous assurer que le couple auxiliaire de vie-personne dépendante fonctionne dans les meilleures conditions possibles. Pour cela, nous avons mis en place un système de « profiling » qui nous permet notamment de vérifier que tel auxiliaire se sentira à l’aise dans l’accompagnement des personnes en fin de vie, tel autre dans celui des enfants en situation de handicap…
Agir Mag : Vous avez aussi mis en place des « sessions expertes »…
P.F : Nous organisons en effet des rencontres d’une demi à une journée, au cours desquelles nous invitons des experts à sensibiliser nos salariés sur des sujets précis. Nous travaillons par exemple avec des associations telles que France Parkinson, France Alzheimer, l’Association française contre les myopathies, etc. En parallèle, nous développons la Validation des acquis de l’expérience (VAE). Cette année, nos chefs d’agence accompagnent ainsi près de 200 salariés terrain dans leur projet de VAE.
Agir Mag : Le choix de la formation, c’est donc pour « travailler mieux » ?
P.F : Via la formation, nous apportons à nos salariés des réponses précises à des questions qu’ils se posent dans leur travail de terrain. C’est aussi une façon de créer de l’échange et de réunir des professionnels qui travaillent hors de l’entreprise, de façon isolée. Enfin, la formation, tout comme la VAE, représentent un moyen de valoriser un parcours, et surtout de professionnaliser un métier en plein développement depuis quelques années.
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