Vous avez dit télétravail ?

Cette start-up met son inventivité au profit de l'épanouissement de son équipe

Installée à Paris, Verteego a été l’une des premières start-up à développer des applications qu’entreprises et collectivités peuvent utiliser en ligne pour gérer leurs données environnementales et sociales. En termes de ressources humaines, l’entreprise créée en 2008 cherche là aussi à innover, en prenant en compte les idées de ses 25 salariés, habitués à créer des solutions nouvelles.

3 questions à Clément Guillon
Directeur général délégué
Verteego

« Le télétravail permet de prendre de la hauteur »

Agir Mag : Dans quel contexte avez-vous mis en place le télétravail ?
Clément Guillon : Le télétravail s’inscrivait dans notre charte développement durable, qui prône le bien-être des salariés ainsi que la réduction des impacts environnementaux. En proposant aux salariés de travailler de chez eux, on limite en effet les transports et les émissions de gaz. Par ailleurs, cela correspondait bien à notre environnement de travail. En tant que concepteurs de solutions innovantes, on demande à nos équipes d’être les plus créatives possible. Travailler à domicile leur permet de prendre de la hauteur par rapport au quotidien. Le travail en entreprise est davantage tourné vers le mode collaboratif. Par ailleurs, nos salariés, de 32 ans de moyenne d’âge, sont nés avec les nouvelles technologies. Pour eux, aucun problème à s’adapter à la configuration télétravail.

Agir Mag : Quelles règles avez-vous appliquées ?
C.G : Les jours de télétravail sont limités à deux par semaine, généralement le lundi et le vendredi pour les développeurs. Les consultants y recourent plutôt au rythme d’une fois par semaine. Certains jours sont fixés à l’avance, d’autres sont pris à titre exceptionnel. Par ailleurs, on travaille beaucoup sur le principe de la flexibilité. Certaines phases des projets, telles la conception des applications et leurs tests, demandent un fort travail d’équipe. La phase de développement se prête quant à elle bien au télétravail. Notre organisation permet de s’adapter à chacune de ses phases.

Agir Mag : Comment agissez-vous pour améliorer le bien-être de vos salariés ?
C. G : Le télétravail est un élément de plus pour contribuer au bien-être de nos collaborateurs qui ont besoin de flexibilité. On essaie aussi d’être attentif à leur niveau de stress, mais aussi à leurs attentes. On leur soumet régulièrement un questionnaire, anonyme, dans lequel ils peuvent faire parvenir leurs avis. C’est ce qui nous a amenés, il y a un an, à refaire nos locaux, et à créer des open spaces plus « intimes ». Dans un univers aussi concurrentiel que le nôtre, il est essentiel de rester à l’écoute de notre équipe et d’améliorer les conditions de travail, afin de limiter le turn-over. Cela semble réussi, puisque 60 % de nos développeurs sont chez nous depuis plus de cinq ans.