Dernière mise à jour le : 13/12/2024
Il aura suffi d’un an à peine pour que la vie professionnelle de Jean-Claude Sabatier, 51 ans, se métamorphose. Victime d’un accident du travail qui lui fait perdre la mobilité de son poignet droit, cet électricien du bâtiment est licencié pour inaptitude en 2011. Il prend alors contact avec une assistance sociale, qui l’oriente vers Pôle Emploi, puis vers Cap Emploi. L’organisme, spécialisé dans l'insertion professionnelle des personnes handicapées, accompagne Jean-Claude Sabatier dans sa demande de Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), mais aussi dans sa démarche de reconversion…
Suivi par Cap Emploi, Jean-Claude Sabatier suit une formation pour l’aider à définir un projet professionnel, prendre contact avec les entreprises, leur envoyer sa candidature. C’est dans ce cadre qu’il entre en stage chez Cerkis, entreprise de Haute-Loire spécialisée dans la fabrication de meubles en bois. Pendant deux semaines, le stagiaire découvre le nouveau métier de monteur de meubles. « Le stage s’est très bien passé, et j’ai eu la chance d’être embauché en avril 2012. Je pensais que je mettrais plus de temps à retrouver un emploi. Toutes les autres entreprises auxquelles j’avais adressées précédemment ma candidature m’avaient fermé leurs portes dès qu’elles avaient appris mon âge ou mon handicap. » Deux spécificités que l’entreprise Cerkis, ayant déjà embauché par le passé un salarié en situation de handicap, ne considère pas comme des obstacles à l’emploi.
Aujourd’hui, le salarié assure son poste sans problème, son handicap n’ayant pas nécessité d’adaptation particulière. Si besoin, il sait aussi qu’il peut compter sur ses collègues pour lui apporter une aide. « Je travaille avec des petites visseuses que je peux manier de la main droite, ou de la main gauche si la droite fatigue. Je peux aussi porter des charges. Il suffit pour cela que j’adopte une position particulière de la main. Mes collègues le savent, et tout se passe bien. » Près de deux ans après le début de sa reconversion professionnelle, Jean-Claude Sabatier tire un premier bilan des mois écoulés. « Selon moi, le plus difficile a été de trouver une entreprise prête à franchir le pas du recrutement. Ce qui m’a permis de concrétiser cette reconversion ? Ma volonté, indispensable dans ce genre de démarche ! »
Retrouver ce témoignage sur http://www.agefiph.fr, rubrique Actualités > Webzine
Les aides mobilisables pour faciliter le retour à l’emploi de personnes handicapées de plus de 50 ans sont tout d’abord celles de Pôle Emploi, auxquelles s’ajoutent les aides de l’Agefiph sous forme de prime (telle la prime à l’insertion, PAI) ou d’aide à l’adaptation du poste, versées par l’intermédiaire de Cap Emploi (dans les situations de recrutement), ou du Sameth (dans les situations de maintien dans l’emploi).
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Le recrutement de travailleurs handicapés est une obligation légale. Mais cette obligation peut devenir une réelle opportunité...! Comment voyez-vous le handicap ?
