Les « Eco-défis des commerçants et artisans »

La Chambre de commerce et d’industrie de Paris Val-de-Marne en partenariat avec la Chambre de métiers et de l’artisanat du Val-de-Marne, la ville de Vincennes et l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) ont lancé l’opération « Eco-défis des commerçants et artisans »

Il s'agit ainsi de sensibiliser l'entreprise à l'intégration de l'environnement dans sa stratégie, de réaliser un état des lieux global des impacts environnementaux de son activité, et par la même occasion de faire un point sur l’ensemble des réglementations environnementales applicables à la société pour mieux hiérarchiser les priorités. Dans cette logique, la CCIP aide également les dirigeants de PME et PMI à trouver des contacts et prestataires utiles et à rechercher des financements pour conduire des actions prioritaires.

3 questions à Gwenaëlle Landrieu
Gérante, Institut Kunzea

"Davantage de visibilité et de crédibilité"

Agir Mag. : Quel a été votre « défi » dans le cadre de cette opération ?
G.L : Nous avons commencé par mettre en place un système de tri des déchets, et nous avons également défini les règles concernant l'emballage, puisque tous les papiers que nous utilisons sont recyclés. Nos équipements d'imprimerie sont d'ailleurs réutilisables, notamment les cartouches d'encre, dans un souci de préservation de l'environnement. Et pour la troisième partie du défi, il s'agissait d'assurer autant que possible la promotion et la commercialisation d'éco-produits, ce qui pour nous était plus simple compte tenu de la nature de notre offre et des qualités écologiques des produits que nous distribuons. 

Agir Mag. : Intégrez-vous la prévention des risques professionnels dans votre démarche ?
G.L : Complètement, puisque notre choix de commercialiser des produits biologiques est une façon de préserver la santé de nos salariés : l’objectif est de ne pas les mettre en contact avec des produits chimiques et de favoriser au maximum l’utilisation de produits naturels. Ce souci de protection concerne aussi notre clientèle, et c'est d'ailleurs un argument de fidélisation. Même si ce n'est pas le but unique recherché, notre positionnement environnemental se justifie parfaitement par rapport à la logique économique.

Agir Mag. : Est-ce que l'opération des éco-défis renforce votre image ?
G.L : Oui absolument, d'une part cela nous a permis d'affirmer quelque chose qui fait partie de notre identité et, d’autre part, cela va nous permettre de continuer plus ouvertement sur cette voie de développement. Cette opération donne davantage de visibilité et de crédibilité à la démarche environnementale que nous défendons. Et elle peut aussi nous permettre d'aller plus loin en ce sens…