Dernière mise à jour le : 02/09/2025
La consommation de substances psychoactives nécessite une compréhension fine pour mettre en place une prévention primaire pertinente et efficace.
Mon salarié consomme-t-il trop d’alcool ? Mon collègue fume-t-il du cannabis ? Ce responsable ne serait-il pas sous l’influence de médicaments ? Difficile, en entreprise, d’aborder ce genre de questions, surtout s’il ne s’agit pas de postes à risque. Pourtant, le problème est réel en France, qui fait partie du haut du tableau européen pour ce qui est de la consommation d’alcool et de cannabis.
L’enjeu est de taille, il a été placé au cœur du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives 2013-2017 pour l’ensemble des salariés et des agents de la fonction publique et figure pour la première fois dans le nouveau Plan santé au travail 2016-2020.
Consultez le dossier "Conduites addictives en milieu professionnel" de la Mildeca.
En France, aujourd’hui, une personne en âge de travailler sur quatre vit avec une maladie chronique évolutive (diabète, insuffisance cardiaque, sclérose en plaques, lymphome, bronchopneumopathie chronique obstructive, endométriose, insuffisance rénale, certains cancers, troubles psychiques, etc.). Dans un contexte de vieillissement de la population active et de recul de l’âge de départ à la retraite, concilier santé et emploi devient un enjeu majeur !
En effet, ces pathologies de longue durée, évolutives, invisibles ou non, peuvent impacter durablement la vie professionnelle (fatigue, traitements lourds, réorganisations du quotidien…), générer des incapacités, voire des complications graves. Pour autant, de nombreuses personnes souhaitent et peuvent continuer à travailler, à condition d’être soutenues, écoutées, intégrées. L’entreprise a un rôle clé à jouer dans cette dynamique de maintien en emploi.
À travers la parole d’experts et des réalités vécues, nous interrogeons les leviers co ...
AGIR Magazine
n°120