Dernière mise à jour le : 27/03/2025
La consommation de substances psychoactives nécessite une compréhension fine pour mettre en place une prévention primaire pertinente et efficace.
Mon salarié consomme-t-il trop d’alcool ? Mon collègue fume-t-il du cannabis ? Ce responsable ne serait-il pas sous l’influence de médicaments ? Difficile, en entreprise, d’aborder ce genre de questions, surtout s’il ne s’agit pas de postes à risque. Pourtant, le problème est réel en France, qui fait partie du haut du tableau européen pour ce qui est de la consommation d’alcool et de cannabis.
L’enjeu est de taille, il a été placé au cœur du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives 2013-2017 pour l’ensemble des salariés et des agents de la fonction publique et figure pour la première fois dans le nouveau Plan santé au travail 2016-2020.
Consultez le dossier "Conduites addictives en milieu professionnel" de la Mildeca.
En 2024, un quart de la population française était âgé de plus de soixante ans. D’ici 2030, ce sera près d’un tiers ! L’ensemble de la société doit s’adapter à cette évolution démographique, et aux effets sociaux, économiques et culturels du vieillissement de la population. C’est également un défi majeur pour le marché du travail, qui nécessite une action concertée des entreprises, des travailleurs et des pouvoirs publics. Les entreprises ont un rôle décisif à jouer dans cette révolution de la longévité, mais elles doivent pour cela repenser la place des travailleurs « seniors » dans le monde du travail. Il n’existe pas de définition légale du terme « senior » mais celui-ci est souvent utilisé pour désigner les salariés de plus de 55 ans… L’allongement des carrières va obliger les entreprises à adapter davantage les conditions de travail de leurs salariés plus âgés, pour assurer leur santé, leur bien-être et leur maintien en emploi. Cela nécessite d’agir à plusieurs niveaux : formation, prévention, qualité de vie et des conditions de travail, lutte contre les préjugés ...