Dernière mise à jour le : 27/03/2025
Un rapport rendu par la mission d’information parlementaire sur le syndrome d'épuisement professionnel (ou burn-out) le 15/02/2017 préconise la création d’un centre national de référence sur les nouvelles pathologies liées au mal-être au travail.
En effet, la mission relève que les capacités de recherche, de diagnostic, de prévention, de reconnaissance et de réparation du syndrome d’épuisement professionnel, et plus largement des maladies psychiques directement liées au travail, sont insuffisantes, voire inadaptées. Le rapport préconise de redéfinir l’information, la formation et la prise en charge des risques psychosociaux.
Selon le rapporteur, les risques psychosociaux devraient faire l’objet d’une obligation de négociation annuelle dans l’entreprise, dans le cadre de la négociation relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et à la qualité de vie au travail.
En 2024, un quart de la population française était âgé de plus de soixante ans. D’ici 2030, ce sera près d’un tiers ! L’ensemble de la société doit s’adapter à cette évolution démographique, et aux effets sociaux, économiques et culturels du vieillissement de la population. C’est également un défi majeur pour le marché du travail, qui nécessite une action concertée des entreprises, des travailleurs et des pouvoirs publics. Les entreprises ont un rôle décisif à jouer dans cette révolution de la longévité, mais elles doivent pour cela repenser la place des travailleurs « seniors » dans le monde du travail. Il n’existe pas de définition légale du terme « senior » mais celui-ci est souvent utilisé pour désigner les salariés de plus de 55 ans… L’allongement des carrières va obliger les entreprises à adapter davantage les conditions de travail de leurs salariés plus âgés, pour assurer leur santé, leur bien-être et leur maintien en emploi. Cela nécessite d’agir à plusieurs niveaux : formation, prévention, qualité de vie et des conditions de travail, lutte contre les préjugés ...