Dernière mise à jour le : 26/05/2025
La santé au travail est désormais considérée comme condition de performance des entreprises, 7 axes prioritaires d'actions ont été définis dans ce cadre.
Prévenir le risque routier : une priorité pour le secteur des métiers de la propreté
Le risque routier professionnel est la deuxième cause d’accidents mortels pour les métiers de la propreté. Il constitue donc un enjeu majeur de sécurité routière par le nombre de personnes décédées et d’arrêts de travail enregistrés. C’est pourquoi les signataires de la charte souhaitent donner une forte impulsion à la prévention du risque routier professionnel en incitant les entreprises de propreté à intégrer ce risque dans l’organisation du travail.
Une charte qui accompagne les entreprises de propreté dans leur démarche de prévention
La FEP a développé pour ses adhérents un guide pratique comprenant des tableaux de bord sur le suivi des accidents routiers qui permettent d’élaborer un diagnostic de l’accidentalité routière touchant chaque entreprise. Ce guide présente aussi des fiches sur les actions de prévention qui peuvent être mises en place pour réduire cette accidentalité notamment dans le domaine de la formation et de la sensibilisation, de l’organisation des déplacements, de la maîtrise des communications et de la gestion d’un parc véhicule.
La FEP s’engage aussi à promouvoir les possibilités d’apprentissage anticipé de la conduite dans le cadre professionnel. L’État et la CNAMTS, de leur côté, assurent une aide méthodologique à la mise en œuvre de cette charte à travers différents outils (données statistiques, études, informations via des campagnes de communication, site Internet, etc.)
Une charte qui répond à une des préoccupations majeures de l’État en matière de sécurité routière
Le Comité interministériel à la Sécurité routière du 18 février 2010, a décidé de renforcer la protection des salariés exposés au risque routier dans le cadre de leur activité professionnelle. L’expérience positive des chartes, telle que celle signée aujourd’hui, a conduit le CISR à inviter les entreprises de plus de 500 salariés à mettre en oeuvre un plan de prévention du risque routier.
Source : Sécurité Routière
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118