Dernière mise à jour le : 27/03/2025
Entre 2007 et 2015, trois enquêtes sur les risques professionnels dans les entreprises de moins de 50 salariés permettent de suivre leur évolution sur la prévention des risques
Depuis 2010, le niveau de préoccupation des chefs d’entreprise sur les questions de santé et sécurité est en net recul : une baisse de 25 à 16 % dans les TPE et de 18 à 14 % dans les PE, dont l’explication peut être due au contexte économique difficile. Le risque routier, le risque lié à l’activité physique et celui de chute de plain pied sont les principales préoccupations des dirigeants. Sur la période écoulée, ils sont néanmoins plus nombreux à déclarer avoir mis en œuvre des mesures de prévention : moyens de protection individuelle ou collective, interventions sur l’aménagement et ou sur l’organisation, information des salariés, actions de formation.
INRS
En 2024, un quart de la population française était âgé de plus de soixante ans. D’ici 2030, ce sera près d’un tiers ! L’ensemble de la société doit s’adapter à cette évolution démographique, et aux effets sociaux, économiques et culturels du vieillissement de la population. C’est également un défi majeur pour le marché du travail, qui nécessite une action concertée des entreprises, des travailleurs et des pouvoirs publics. Les entreprises ont un rôle décisif à jouer dans cette révolution de la longévité, mais elles doivent pour cela repenser la place des travailleurs « seniors » dans le monde du travail. Il n’existe pas de définition légale du terme « senior » mais celui-ci est souvent utilisé pour désigner les salariés de plus de 55 ans… L’allongement des carrières va obliger les entreprises à adapter davantage les conditions de travail de leurs salariés plus âgés, pour assurer leur santé, leur bien-être et leur maintien en emploi. Cela nécessite d’agir à plusieurs niveaux : formation, prévention, qualité de vie et des conditions de travail, lutte contre les préjugés ...