Dernière mise à jour le : 11/12/2025
Comment réagit notre organisme lorsqu'on est stressé dans notre travail ? Et quelles en sont les conséquences sur la santé ? Une animation de l'INRS en donne une illustration. Elle montre également la différence entre un stress aigu (dont les symptômes disparaissent rapidement) et un stress chronique aux conséquences parfois graves.
Le stress est un phénomène d’adaptation du corps à son environnement. L’organisme réagit en trois phases face à une situation stressante : alarme, résistance, épuisement.
Lorsque la situation est ponctuelle ou de courte durée, on parle de stress aigu. Les symptômes disparaissent rapidement en général, dès que la situation de stress prend fin.
Lorsque la situation s’inscrit dans la durée, on parle de stress chronique. C’est le cas quand, tous les jours au travail, nous avons l’impression que ce qui nous est demandé dans le cadre professionnel excède nos capacités. En quelques semaines, peuvent apparaître des symptômes physiques, émotionnels, intellectuels et comportementaux. Ils entraînent des altérations de la santé qui peuvent dans certains cas devenir irréversibles.
L’INRS met à disposition une animation qui montre comment l’organisme réagit dans une situation de stress (sécrétion d’hormones et symptômes), en montrant bien la différence entre stress aigu et stress chronique.
Voir l'animation : http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParIntranetID/OM:Document:3EABE4181C749705C12574B2004562E1/$FILE/Visu.html
Déclarée Grande cause nationale 2025, la santé mentale concerne les individus dans la sphère privée comme professionnelle. Stress, burn-out, pathologies psychiques… la santé mentale s’impose désormais comme une préoccupation majeure en entreprise qui ne peut plus se contenter de réagir : elle doit prévenir, adapter, inclure ! Le sujet est de moins en moins tabou dans le monde du travail car les entreprises sont de plus en plus soucieuses de prévenir les risques susceptibles d’altérer la santé mentale de leurs collaborateurs, mais aussi de maintenir dans l’emploi les salariés fragilisés par une maladie psychique.
Il en résulte ces deux dimensions clés : d’abord, celle de la prévention : comment agir en amont pour éviter l’apparition de troubles psychiques liés à des conditions de travail se révélant être délétères ? Ensuite, celle de l’inclusion et du maintien en emploi : quelles solutions existent pour accompagner les salariés porteurs d’un handicap mental et favoriser leur participation durable à la vie professionnelle ...
AGIR Magazine
n°121