Dernière mise à jour le : 26/05/2025
Comment réagit notre organisme lorsqu'on est stressé dans notre travail ? Et quelles en sont les conséquences sur la santé ? Une animation de l'INRS en donne une illustration. Elle montre également la différence entre un stress aigu (dont les symptômes disparaissent rapidement) et un stress chronique aux conséquences parfois graves.
Le stress est un phénomène d’adaptation du corps à son environnement. L’organisme réagit en trois phases face à une situation stressante : alarme, résistance, épuisement.
Lorsque la situation est ponctuelle ou de courte durée, on parle de stress aigu. Les symptômes disparaissent rapidement en général, dès que la situation de stress prend fin.
Lorsque la situation s’inscrit dans la durée, on parle de stress chronique. C’est le cas quand, tous les jours au travail, nous avons l’impression que ce qui nous est demandé dans le cadre professionnel excède nos capacités. En quelques semaines, peuvent apparaître des symptômes physiques, émotionnels, intellectuels et comportementaux. Ils entraînent des altérations de la santé qui peuvent dans certains cas devenir irréversibles.
L’INRS met à disposition une animation qui montre comment l’organisme réagit dans une situation de stress (sécrétion d’hormones et symptômes), en montrant bien la différence entre stress aigu et stress chronique.
Voir l'animation : http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParIntranetID/OM:Document:3EABE4181C749705C12574B2004562E1/$FILE/Visu.html
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118