Dernière mise à jour le : 23/06/2025
Comment réagit notre organisme lorsqu'on est stressé dans notre travail ? Et quelles en sont les conséquences sur la santé ? Une animation de l'INRS en donne une illustration. Elle montre également la différence entre un stress aigu (dont les symptômes disparaissent rapidement) et un stress chronique aux conséquences parfois graves.
Le stress est un phénomène d’adaptation du corps à son environnement. L’organisme réagit en trois phases face à une situation stressante : alarme, résistance, épuisement.
Lorsque la situation est ponctuelle ou de courte durée, on parle de stress aigu. Les symptômes disparaissent rapidement en général, dès que la situation de stress prend fin.
Lorsque la situation s’inscrit dans la durée, on parle de stress chronique. C’est le cas quand, tous les jours au travail, nous avons l’impression que ce qui nous est demandé dans le cadre professionnel excède nos capacités. En quelques semaines, peuvent apparaître des symptômes physiques, émotionnels, intellectuels et comportementaux. Ils entraînent des altérations de la santé qui peuvent dans certains cas devenir irréversibles.
L’INRS met à disposition une animation qui montre comment l’organisme réagit dans une situation de stress (sécrétion d’hormones et symptômes), en montrant bien la différence entre stress aigu et stress chronique.
Voir l'animation : http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParIntranetID/OM:Document:3EABE4181C749705C12574B2004562E1/$FILE/Visu.html
L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) identifie l’exposition aux rayonnements ultraviolets (UV) solaires comme le principal facteur de risque cancérogène en milieu professionnel en Europe. Selon les résultats de l’enquête qu’elle a menée en 2023, intitulée Workers’ Exposure Survey – WES (lire encadré), plus d’un travailleur sur cinq est concerné, notamment dans les secteurs du BTP, de l’agriculture, des services d’urgence et des transports.
Le changement climatique aggrave cette situation en augmentant la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur, en réduisant la nébulosité et en amplifiant l’exposition aux UV. Ces conditions entraînent des risques accrus de coups de soleil, de cancers cutanés tels que les carcinomes et, plus graves, les mélanomes, mais aussi des atteintes de cataracte et de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).Â
Face à ces enjeux, les acteurs institutionnels de la prévention, comme l’EU-OSHA ou lâ ...
AGIR Magazine
n°119