Dernière mise à jour le : 27/03/2025
En 2010, les salariés français ont une intensité du travail équivalente à la moyenne des 27 pays de l’Union européenne.
Cependant, dans le cadre de leur travail, ils sont plus fréquemment exposés à un manque d’autonomie, à des exigences émotionnelles et à des conflits de valeurs. Pour 21% d’entre eux les horaires de travail s’accordent mal avec les engagements sociaux et familiaux contrairement aux salariés d’Europe du Nord. Ou encore, il est difficile pour 45% des salariés de l’hexagone de prendre une ou deux heures sur leur temps de travail pour régler des problèmes personnels, contre 15% en Suède ou aux Pays-Bas. Quant aux rapports sociaux, notamment avec la hiérarchie, ils sont moins aisés : près de 20 % des salariés déclarent n’être jamais ou rarement soutenus par leur supérieur contre 6 % en Irlande, mais 30 % en Allemagne…
Dares
En 2024, un quart de la population française était âgé de plus de soixante ans. D’ici 2030, ce sera près d’un tiers ! L’ensemble de la société doit s’adapter à cette évolution démographique, et aux effets sociaux, économiques et culturels du vieillissement de la population. C’est également un défi majeur pour le marché du travail, qui nécessite une action concertée des entreprises, des travailleurs et des pouvoirs publics. Les entreprises ont un rôle décisif à jouer dans cette révolution de la longévité, mais elles doivent pour cela repenser la place des travailleurs « seniors » dans le monde du travail. Il n’existe pas de définition légale du terme « senior » mais celui-ci est souvent utilisé pour désigner les salariés de plus de 55 ans… L’allongement des carrières va obliger les entreprises à adapter davantage les conditions de travail de leurs salariés plus âgés, pour assurer leur santé, leur bien-être et leur maintien en emploi. Cela nécessite d’agir à plusieurs niveaux : formation, prévention, qualité de vie et des conditions de travail, lutte contre les préjugés ...