Dernière mise à jour le : 26/05/2025
En 2012, seulement 49% des entreprises concernées par les mesures anti-pénibilité ont mis en place un système de mesure.
Pour rappel, depuis la mise en place du volet pénibilité de la réforme des retraites, les entreprises de plus de 50 salariés employant au moins 50% de salariés exposés aux facteurs de pénibilité ont l’obligation de négocier un accord ou d’établir un plan d’action pénibilité. Une étude menée en janvier 2013 fait le point sur le niveau d’application des mesures anti-pénibilité au sein des entreprises. En premier lieu, l’étude met en lumière les facteurs de pénibilité les plus fréquemment rencontrés au sein des entreprises : port de charges, des gestes répétitifs et l’environnement agressif.
La mise en place de la fiche individuelle de suivi des salariés exposés à un ou des facteurs de pénibilité, plus de 50% des entreprises interrogées ont intégré cette nouvelle obligation.
A noter cependant que 20% des entreprises interrogées estiment ne pas être concernées par cette mesure alors qu’au sens de l’article L4121-3-1 du Code du travail, tous les salariés de toutes les entreprises sont concernés par cette obligation.
Enfin, pour 35% des entreprises, le volet pénibilité de la réforme des retraites n’est pas connu et compris des salariés, ce qui expliquerait la faible demande de départ anticipé à la retraite pour pénibilité.
Atequacy - Baromètre Pénibibilité – 01/03/2013
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118