Dernière mise à jour le : 26/05/2025
Les TMS frappent encore dans les très petites entreprises du bâtiment
Le GNMST-BTP (groupement national multidisciplinaire de santé au travail) et l’AMCO-BTP (association médicale du centre-ouest) ont piloté deux sujets d’études : les troubles musculo-squelettiques (TMS) et la gestion de l’approvisionnement et l’évacuation des déchets de chantier dans le bâtiment dans les entreprises de moins de 10 salariés. Sur les 829 salariés interrogés, 381 souffrent de lombalgies (soit, une prévalence de 46%) et 228 de douleurs aux épaules (soit, une prévalence de 27,5%). D’autres douleurs articulaires ont été constatées chez 311 salariés, principalement au niveau des genoux. Concernant l’approvisionnement du poste de travail, l’enquête a révélé que 136 chantiers (soit 42,9%) ont bénéficié d’aides mécaniques (chariot élévateur, grue). Pour l’évacuation des déchets, seulement 96 chantiers (27%) étaient équipés de ces outils.
Le Moniteur
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118