Dernière mise à jour le : 21/11/2024
Le secteur des services à la personne a connu ces dernières années une forte expansion avec plus de 3 millions de salariés. Les conditions de travail peuvent parfois s’avérer difficile. C’est pourquoi, une mobilisation autour des services à la personne est nécessaire.
Les services à la personne concernent des métiers variés : aides-soignants, infirmiers, agents de service, assistants de vie, auxiliaires de vie sociale... Ces activités peuvent être exercées au domicile des bénéficiaires ou en établissement.
Pour 2009 et 2010, les prévisions annoncent 100 000 créations de postes supplémentaires par an. C’est en tout cas l’objectif que se donne le second plan gouvernemental qui fait suite à celui de 2005. Ce fort essor des métiers à la personne s’explique par l’augmentation du nombre de personnes dépendantes dues au vieillissement et aux nouvelles pathologies lourdes comme la maladie d’Alzheimer.
En parallèle, on assiste à une augmentation de la fréquence et de la gravité des accidents du travail ou des maladies professionnelles pour ces travailleurs. A cela s’ajoute une pénibilité non négligeable et un manque de reconnaissance. Que ce soit à domicile ou en établissement les personnels peuvent être confrontés à des situations pénibles physiquement et moralement : mobilisation / manutention des bénéficiaires, fin de vie… Pour les aides à domicile, un déficit de formation entraîne très souvent un sentiment d’isolement qui s’ajoute à des pathologies imputables aux conditions de travail : TMS, lombargies, dépressions…
Source : INRS
Le développement des mobilités durables pour les trajets domicile-travail est un objectif majeur de la loi d’orientation des mobilités (LOM), adoptée en décembre 2019. En décembre 2021, la loi « Climat et Résilience » est venue renforcer cette ambition en promouvant notamment la transition vers un parc de véhicules plus respectueux de l’environnement.
Globalement, en entreprise, la mobilité durable ou « écomobilité » répond à des objectifs clés visant, à la fois, à réduire l’empreinte carbone de l’organisation, améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs, et diminuer l’impact environnemental de leurs déplacements, qu’il s’agisse des trajets quotidiens, des déplacements professionnels ou de la flotte de véhicules d’entreprise.On assiste au développement de nombreux projets de mobilités durables pour se rendre au travail et pour mettre en œuvre de réelles alternatives à la voiture thermique individuelle (lire plus loin).
De nouvelles réglementations et des plans de mobilité urbains et ruraux initiés par les pouvoirs publics incitent les sa ...