Dernière mise à jour le : 26/05/2025
TNS-Sofres a réalisé pour le compte de l’Anact en 2013 une enquête auprès d’un échantillon représentatif de salariés français sur le thème de la qualité de vie au travail
Invités à évaluer leur situation, ils notent leur qualité de vie au travail tout juste au-dessus de la moyenne, à 6,1/10. Des marges de progrès existent donc. Lorsque l’on cherche à préciser leurs attentes, les salariés mettent en avant le respect qu’ils attendent et la reconnaissance du travail réalisé (aussi dans la dimension salaire). Plus précisément, 58% des personnes interrogées estiment que la reconnaissance est le mot qui caractérise le mieux la qualité de vie au travail (en 2ème position après le respect : 64%). L’enquête TNS-Sofres montre également que les professions intermédiaires sont celles qui mettent le plus l’accent sur l’épanouissement et la reconnaissance des salariés. Elles ressentent par ailleurs particulièrement une dégradation de leur propre qualité de vie au travail.
ANACT
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118