Dernière mise à jour le : 23/06/2025
TNS-Sofres a réalisé pour le compte de l’Anact en 2013 une enquête auprès d’un échantillon représentatif de salariés français sur le thème de la qualité de vie au travail
Invités à évaluer leur situation, ils notent leur qualité de vie au travail tout juste au-dessus de la moyenne, à 6,1/10. Des marges de progrès existent donc. Lorsque l’on cherche à préciser leurs attentes, les salariés mettent en avant le respect qu’ils attendent et la reconnaissance du travail réalisé (aussi dans la dimension salaire). Plus précisément, 58% des personnes interrogées estiment que la reconnaissance est le mot qui caractérise le mieux la qualité de vie au travail (en 2ème position après le respect : 64%). L’enquête TNS-Sofres montre également que les professions intermédiaires sont celles qui mettent le plus l’accent sur l’épanouissement et la reconnaissance des salariés. Elles ressentent par ailleurs particulièrement une dégradation de leur propre qualité de vie au travail.
ANACT
L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) identifie l’exposition aux rayonnements ultraviolets (UV) solaires comme le principal facteur de risque cancérogène en milieu professionnel en Europe. Selon les résultats de l’enquête qu’elle a menée en 2023, intitulée Workers’ Exposure Survey – WES (lire encadré), plus d’un travailleur sur cinq est concerné, notamment dans les secteurs du BTP, de l’agriculture, des services d’urgence et des transports.
Le changement climatique aggrave cette situation en augmentant la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur, en réduisant la nébulosité et en amplifiant l’exposition aux UV. Ces conditions entraînent des risques accrus de coups de soleil, de cancers cutanés tels que les carcinomes et, plus graves, les mélanomes, mais aussi des atteintes de cataracte et de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).Â
Face à ces enjeux, les acteurs institutionnels de la prévention, comme l’EU-OSHA ou lâ ...
AGIR Magazine
n°119