Dernière mise à jour le : 26/05/2025
L'Anact publie 10 recommandations pour faciliter l'élaboration d'une charte ou la négociation d'un accord sur le télétravail dans les TPE-PME.
Ces recommandations - qui ne visent pas l'exhaustivité - s'appuient sur l'analyse d'un échantillon d'accords sur le télétravail signés en 2020 entre les deux confinements. Elles proposent des pistes pour mieux prendre en compte certaines dimensions favorables aux conditions de travail encore peu développées dans les chartes et accords actuels.
Ces recommandations portent notamment sur l'organisation du télétravail, les activités télétravaillables, le lieu de travail, l'équipement et les technologies, le temps de travail, la charge de travail, les risques de surconnexion, la prévention des risques et le management.
En cohérence avec les dispositions de l'Accord national interprofessionnel du 26 novembre 2020 sur le télétravail, elles ont pour objectif de contribuer à construire un cadre sécurisant et souple pour tous et toutes.
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118