Dernière mise à jour le : 23/06/2025
Depuis le 1er janvier 2017, la réglementation relative à la protection des travailleurs contre les risques dus aux champs électromagnétiques a évolué, avec l’entrée en vigueur du décret du 3 août 2016.
Ce décret fixe d’une part des valeurs limites d’exposition (VLE), valeurs qui sont internes à l’organisme, et en deçà desquelles il n’existe pas d’effets biophysiques directs et indirects connus. Il fixe d’autre part des valeurs déclenchant l’action (VA) que l'on peut mesurer au poste de travail et en deçà desquelles les VLE sont respectées. Si ces VA sont dépassées, des moyens de prévention, répondant aux principes généraux de la prévention des risques professionnels, doivent être mis en œuvre. Décret 2016-1074 du 3 août 2016.
L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) identifie l’exposition aux rayonnements ultraviolets (UV) solaires comme le principal facteur de risque cancérogène en milieu professionnel en Europe. Selon les résultats de l’enquête qu’elle a menée en 2023, intitulée Workers’ Exposure Survey – WES (lire encadré), plus d’un travailleur sur cinq est concerné, notamment dans les secteurs du BTP, de l’agriculture, des services d’urgence et des transports.
Le changement climatique aggrave cette situation en augmentant la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur, en réduisant la nébulosité et en amplifiant l’exposition aux UV. Ces conditions entraînent des risques accrus de coups de soleil, de cancers cutanés tels que les carcinomes et, plus graves, les mélanomes, mais aussi des atteintes de cataracte et de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).Â
Face à ces enjeux, les acteurs institutionnels de la prévention, comme l’EU-OSHA ou lâ ...
AGIR Magazine
n°119