Dernière mise à jour le : 26/05/2025
SNCF, Air France, FNCA et EDF… autant de grandes entreprises qui ont répondu présentes à l’appel de Réalités du dialogue social et de l’Anact le mardi 29 janvier.Au menu de cette matinée de témoignages : les démarches qualité de vie au travail. Invité d'honneur : Guillaume Pepy.
Les témoignages présentés lors de cette journée ont été riches d'enseignements.
Réussites, échecs, difficultés rencontrées mais aussi, espoirs et perspectives.
Avec l'affirmation d'une conviction commune : que le travail ne soit pas seulement l’objet de démarches de prévention toujours plus élaborées, mais que ses enjeux soient aussi appréhendés en tant que facteurs de santé et de performance économique.
Ça commence quand la vraie vie ?
"Le temps passé au travail est-il un mauvais moment à passer, du temps perdu ?
Ça commence quand la vraie vie ?" Hervé Lanouzière, directeur général de l’Anact, donne le ton.
Provocateur et direct pour ouvrir cette matinée de témoignages et d’échanges.
Au fond, sa conviction est faite : la qualité de vie au travail est l’enjeu majeur de la performance des entreprises et de l’amélioration des conditions de travail.
On ne fera pas un travail de qualité, des produits et des services de qualité avec des salariés désengagés, absents, a fortiori malades.
Mais comment passe-t-on de l’idée à sa mise en œuvre sur le terrain ?
La prévention des risques psychosociaux (RPS) a été un déclic, elle a permis de mettre le travail au cœur des débats et de la transformation.
Aujourd’hui, des entreprises passent à la vitesse supérieure en s’engageant sur le champ nouveau, à explorer, de la qualité de vie au travail.
Pas de recette miracle, mais des organisations du travail en quête d’agilité, capables, par exemple, d’anticiper les effets des changements sur les personnes.
La qualité de vie au travail fait partie de la performance économique
Guillaume Pepy, président de SNCF, a fait part de 3 convictions fortes en matière de qualité de vie au travail.
Tout d’abord, la qualité de vie au travail fait partie de la performance économique de l’entreprise, elle n’est pas une contre-partie sociale.
La cantonner au social, en la découplant du projet économique, tronque sa portée et met de facto les managers en porte à faux.
Ensuite, Guillaume Pepy insiste sur l’importance de travailler à la « symétrie des attentions ».
Une expression qui marque l’attention que l’on doit porter tant aux salariés qu’aux clients pour garantir l’engagement de tous.
Engagement sans lequel des entreprises de service ne peuvent réussir.
Enfin, troisième conviction, la qualité de vie au travail n’est pas simplement une mesure individuelle, elle se niche aussi dans les questions d’organisation et de processus.
La transition est amorcée… Guillaume Pepy peut dresser un premier bilan des actions menées par la SNCF portant sur la qualité de vie au travail.
A venir...
L'intégralité des témoignages présentés sera très prochainement disponible sur anact.fr, ainsi qu'une synthèse complète de la matinée.
Source : 08.02.13 - ANACT
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118