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Dernière mise à jour le : 21/11/2024

Les actus d'Agir Magazine

Cordistes : pour une pratique plus sûre

Le 19/12/2019

Les travaux réalisés au moyen de cordes présentent des particularités qui exposent les professionnels à des risques importants. Cette activité est donc très encadrée par le code du travail, et ne peut être mise en œuvre que de façon temporaire, lorsque l’évaluation des risques fait apparaître ce moyen comme le plus sûr.

Près de 10 000 salariés exercent cette activité dans des domaines aussi variés que : l’intervention sur monuments historiques, la sécurisation de façade, le nettoyage, l’agriculture ou la maintenance industrielle...

La direction générale du travail (DGT) et l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) ont adressé aux professionnels concernés, une note leur rappelant les règles en matière de sécurité, d’organisation du travail et de formation indispensables pour sécuriser les travailleurs.

Le donneur d’ordre, à l’initiative des travaux, doit au préalable procéder à une évaluation rigoureuse des risques tout au long du processus :

  • En amont de la commande, en définissant le plus précisément possible le projet et la réalisation des travaux, en réalisant et formalisant une étude préalable des risques environnementaux et techniques, et en choisissant une entreprise dotée des compétences nécessaires à la réalisation des travaux, dans le cadre de ses obligations légales ;
  • Lors de la préparation de l’opération, en mettant en œuvre avec le chef de l’entreprise intervenante une inspection commune préalable et en consignant les résultats et les mesures de prévention qui en découlent ;
  • Pendant les travaux, en organisant les mesures de prévention du risque professionnel en conséquence et en renouvelant notamment l’inspection commune en présence des sous-traitants concernés et de l’entreprise intervenante.
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Le dossier spécial d'AGIR Magazine n°115

L'écomobilité des salariés

La mobilité durable, également appelée « écomobilité », a pour objectif de concilier les déplacements des personnes et le développement durable pour limiter l’impact environnemental des transports…

Le développement des mobilités durables pour les trajets domicile-travail est un objectif majeur de la loi d’orientation des mobilités (LOM), adoptée en décembre 2019. En décembre 2021, la loi « Climat et Résilience » est venue renforcer cette ambition en promouvant notamment la transition vers un parc de véhicules plus respectueux de l’environnement.

Globalement, en entreprise, la mobilité durable ou « écomobilité » répond à des objectifs clés visant, à la fois, à réduire l’empreinte carbone de l’organisation, améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs, et diminuer l’impact environnemental de leurs déplacements, qu’il s’agisse des trajets quotidiens, des déplacements professionnels ou de la flotte de véhicules d’entreprise.On assiste au développement de nombreux projets de mobilités durables pour se rendre au travail et pour mettre en œuvre de réelles alternatives à la voiture thermique individuelle (lire plus loin).

De nouvelles réglementations et des plans de mobilité urbains et ruraux initiés par les pouvoirs publics incitent les sa ...