Dernière mise à jour le : 26/05/2025
La santé au travail est désormais considérée comme condition de performance des entreprises, 7 axes prioritaires d'actions ont été définis dans ce cadre.
1. Faire de la prévention des risques une priorité, en rupture avec une approche qui fait prévaloir la réparation
2. Développer l’accompagnement des travailleurs et des entreprises dans la prévention de la rupture des parcours professionnels en lien avec l’état de santé et favoriser leur maintien en emploi
3. Accompagner les entreprises dans leur démarche «Qualité de vie au travail»
4. Simplifier le droit pour renforcer l’efficacité et l’effectivité des règles pour une plus grande protection des salariés, notamment dans les PME/TPE
5. Prioriser certains risques pour renouveler la prévention d’accidents et de l’usure professionnelle.
6. Rassembler et mettre en perspective les données de santé au travail pour aboutir à un système d’informations plus lisibles, partagées entre tous les acteurs, et davantage mises au service de l’action en matière de prévention
7. Améliorer la complémentarité opérationnelle des acteurs de la santé au travail pour renforcer l’efficacité de l’action publique et privée dans le domaine de la santé au travail.
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118