Dernière mise à jour le : 26/05/2025
Depuis le 1er janvier 1997, l’utilisation de l’amiante est interdite. Cette mesure répond aux risques avérés liés à l’inhalation de fibres longues d’amiante. Il s’agit donc d’une mesure de protection de la population mais aussi des travailleurs exposés.
Ainsi la réglementation « amiante » se fonde actuellement sur la toxicité avérée des fibres d’amiante de longueur supérieure à 5 millionièmes de mètre et de diamètre supérieure à 0,2 millionième de mètre, dites fibres « longues ».
Les ministères chargés de la santé, du travail et de l’environnement ont saisi l’Agence Française de Sécurité Sanitaire, de l’Environnement et du Travail (AFSSET) en 2005, afin de déterminer la toxicité des fibres d’amiante plus fines et plus courtes.
Suite aux conclusions de cette étude, le gouvernement se prépare à prendre de nouvelles mesures et notamment en environnement de travail. En effet, la valeur limite d’exposition en milieu professionnel (VLEP) sera réexaminée en fonction des propositions de l’AFSSET disponible à partir de la fin du mois de mars 2009.
De même, de nouvelles méthodologies de mesures seront soumises à concertations dans le cadre du Conseil d’Orientation sur les Condition de Travail. Pour finir, AFSSET sera saisie pour évaluer l’efficacité des équipements de protection collectifs et individuels face aux nouvelles mesures entreprises.
Source : http://www.travail-solidarite.gouv.fr/
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118