Dernière mise à jour le : 23/06/2025
Toutes les entreprises doivent s’interroger sur la présence de radon, notamment dans les locaux de travail situés en sous-sol ou rez-de-chaussée et les lieux de travail spécifiques (cavités souterraines, tunnels, galeries…).
Pour évaluer l’activité volumique de radon, l’INRS rappelle la nécessité de réaliser les mesurages en période hivernale car ce gaz a tendance à s'accumuler dans les pièces fermées lorsque l'aération des locaux est minimale. En pratique, il s’agit de placer des détecteurs radon dans les lieux de travail concernés, pendant la période de présence des effectifs, durant 2 à 3 mois minimum...
L’entreprise les renvoie ensuite pour analyse, au laboratoire accrédité :
Les mesures de prévention reposent principalement sur un rétablissement ou l’amélioration de la ventilation des locaux, l’optimisation de l'étanchéité des sols et des murs, et le traitement des soubassements (Source : INRS).
L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) identifie l’exposition aux rayonnements ultraviolets (UV) solaires comme le principal facteur de risque cancérogène en milieu professionnel en Europe. Selon les résultats de l’enquête qu’elle a menée en 2023, intitulée Workers’ Exposure Survey – WES (lire encadré), plus d’un travailleur sur cinq est concerné, notamment dans les secteurs du BTP, de l’agriculture, des services d’urgence et des transports.
Le changement climatique aggrave cette situation en augmentant la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur, en réduisant la nébulosité et en amplifiant l’exposition aux UV. Ces conditions entraînent des risques accrus de coups de soleil, de cancers cutanés tels que les carcinomes et, plus graves, les mélanomes, mais aussi des atteintes de cataracte et de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).Â
Face à ces enjeux, les acteurs institutionnels de la prévention, comme l’EU-OSHA ou lâ ...
AGIR Magazine
n°119