Dernière mise à jour le : 26/05/2025
L’ANDRH a lancé officiellement son « Label Diversité » le 11 septembre dernier au sein du ministère de la Santé. Fruit d’un travail de plus de 3 ans, déjà 400 entreprises se sont portées candidates à cette certification. Ce label est un pas de plus vers la mise en œuvre concrète de la diversité en entreprise.
Il est désormais possible pour les entreprises, quelque soit leur taille, de mettre à l’épreuve leur politique en faveur de la diversité. Même les organisations publiques et les associations peuvent prétendre à ce label.
Tous les critères de diversité sont concernés : âge, sexe, origine, handicap, orientation sexuelle, opinion politique, religieuse ou syndicale…
Pour obtenir le Label Diversité, les candidats devront se mettre en conformité avec un cahier des charges spécifique qui identifie pas moins de 25 critères. Ces critères concernent la sensibilisation et la culture d’entreprise, les politiques RH, la politique de communication interne et la formation, l’implication des partenaires sociaux, les relations avec les territoires et les partenariats ainsi que le système d’évaluation des politiques de l’entreprise.
Les dossiers de candidatures à retourner sont téléchargeables sur le site web de l’Afnor. A noter que des frais d’inscriptions seront établis en fonction de la taille de l’entreprise.
Après observation et évaluation des pratiques de l’entreprise, un rapport est remis à une commission composée de membres d’Etat, d’employeurs, d’organisations syndicales et de l’ANDRH pour certifier ou non l’entreprise du « Label Diversité ».
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118