Dernière mise à jour le : 15/04/2025
L’ANDRH a lancé officiellement son « Label Diversité » le 11 septembre dernier au sein du ministère de la Santé. Fruit d’un travail de plus de 3 ans, déjà 400 entreprises se sont portées candidates à cette certification. Ce label est un pas de plus vers la mise en œuvre concrète de la diversité en entreprise.
Il est désormais possible pour les entreprises, quelque soit leur taille, de mettre à l’épreuve leur politique en faveur de la diversité. Même les organisations publiques et les associations peuvent prétendre à ce label.
Tous les critères de diversité sont concernés : âge, sexe, origine, handicap, orientation sexuelle, opinion politique, religieuse ou syndicale…
Pour obtenir le Label Diversité, les candidats devront se mettre en conformité avec un cahier des charges spécifique qui identifie pas moins de 25 critères. Ces critères concernent la sensibilisation et la culture d’entreprise, les politiques RH, la politique de communication interne et la formation, l’implication des partenaires sociaux, les relations avec les territoires et les partenariats ainsi que le système d’évaluation des politiques de l’entreprise.
Les dossiers de candidatures à retourner sont téléchargeables sur le site web de l’Afnor. A noter que des frais d’inscriptions seront établis en fonction de la taille de l’entreprise.
Après observation et évaluation des pratiques de l’entreprise, un rapport est remis à une commission composée de membres d’Etat, d’employeurs, d’organisations syndicales et de l’ANDRH pour certifier ou non l’entreprise du « Label Diversité ».
En 2024, un quart de la population française était âgé de plus de soixante ans. D’ici 2030, ce sera près d’un tiers ! L’ensemble de la société doit s’adapter à cette évolution démographique, et aux effets sociaux, économiques et culturels du vieillissement de la population. C’est également un défi majeur pour le marché du travail, qui nécessite une action concertée des entreprises, des travailleurs et des pouvoirs publics. Les entreprises ont un rôle décisif à jouer dans cette révolution de la longévité, mais elles doivent pour cela repenser la place des travailleurs « seniors » dans le monde du travail. Il n’existe pas de définition légale du terme « senior » mais celui-ci est souvent utilisé pour désigner les salariés de plus de 55 ans… L’allongement des carrières va obliger les entreprises à adapter davantage les conditions de travail de leurs salariés plus âgés, pour assurer leur santé, leur bien-être et leur maintien en emploi. Cela nécessite d’agir à plusieurs niveaux : formation, prévention, qualité de vie et des conditions de travail, lutte contre les préjugés ...