Dernière mise à jour le : 15/04/2025
La journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, est placée sous le signe de ces risques chimiques, qui souvent se cumulent pour former des cocktails très nocifs.
Dans un récent rapport, l'Organisation internationale du travail (OIT) relève que "les produits chimiques posent un problème potentiel dans tous les types d'emploi", des salons de coiffure (méthacrylate de méthyle) aux chantiers (amiante, diluants et autres vapeurs de soudage) en passant par le secteur du nettoyage. "Même dans les bureaux, le personnel est exposé aux particules de toner et autres produits similaires", souligne l'OIT, soulignant que l'exposition à certains de ces produits peut provoquer des cancers des années après. L'OIT avance le chiffre de 4,9 millions de morts dans le monde en 2004 (8,3% du total) directement imputables aux produits chimiques (au travail ou ailleurs). En France, selon le ministère du Travail, 10% des salariés, soit près de 2,2 millions de personnes, ont été exposés à au moins un cancérogène au cours de la dernière semaine travaillée (enquête Sumer 2009-2010).
En 2024, un quart de la population française était âgé de plus de soixante ans. D’ici 2030, ce sera près d’un tiers ! L’ensemble de la société doit s’adapter à cette évolution démographique, et aux effets sociaux, économiques et culturels du vieillissement de la population. C’est également un défi majeur pour le marché du travail, qui nécessite une action concertée des entreprises, des travailleurs et des pouvoirs publics. Les entreprises ont un rôle décisif à jouer dans cette révolution de la longévité, mais elles doivent pour cela repenser la place des travailleurs « seniors » dans le monde du travail. Il n’existe pas de définition légale du terme « senior » mais celui-ci est souvent utilisé pour désigner les salariés de plus de 55 ans… L’allongement des carrières va obliger les entreprises à adapter davantage les conditions de travail de leurs salariés plus âgés, pour assurer leur santé, leur bien-être et leur maintien en emploi. Cela nécessite d’agir à plusieurs niveaux : formation, prévention, qualité de vie et des conditions de travail, lutte contre les préjugés ...