Dernière mise à jour le : 26/05/2025
La journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail 2013 porte sur la prévention des maladies professionnelles.
Les maladies professionnelles sont toujours la principale cause de décès liés au travail à travers le monde. Selon les estimations de l'OIT, sur 2,34 millions de décès au travail constatés chaque année, seuls 321 000 sont dus à des accidents. Les autres 2,02 millions de décès sont causés par différents types de maladies liées au travail, ce qui correspond à une moyenne de plus de 5 500 décès professionnels par jour. Il s'agit d'un déficit de travail décent inacceptable.
Une prévention inadéquate des maladies professionnelles a des conséquences néfastes non seulement sur les travailleurs et leurs familles, mais aussi sur l’ensemble de la société car ils génèrent des coûts extrêmement élevés, liés notamment à la chute de la productivité ou au poids financier sur les systèmes de sécurité sociale.
Prévenir les maladies professionnelles est plus efficace et plus rentable que mettre en place traitements et réadaptation. Tous les pays peuvent prendre dès aujourd’hui des mesures concrètes pour améliorer leur capacité à prévenir les maladies professionnelles et liées au travail.
Comme chaque année, le Programme de l'OIT sur la sécurité et la santé au travail et sur l’environnement a rédigé un rapport de référence qui appelle gouvernements, employeurs et travailleurs à collaborer au développement et à la mise en œuvre de politiques et de stratégies nationales ayant pour but de prévenir les maladies professionnelles.
Faits et chiffres sur la santé et la sécurité au travail
• 2,02 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées au travail.
• 321 000 personnes meurent chaque année d’accidents du travail.
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118