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Dernière mise à jour le : 26/05/2025

Les actus d'Agir Magazine

L'Insee mesure l'impact des RPS au travail sur le sentiment de bien-être des français

Le 01/02/2013

 

L’enquête sur la qualité de la vie de l'Insee permet d’examiner la plupart des indicateurs de qualité de vie définis dans le rapport Stiglitz, Sen, Fitoussi, dont les risques psychosociaux.

De nombreuses initiatives ont vu le jour en France à la suite de la rédaction du rapport sur la mesure des performances économiques et du progrès social (2009) rédigé par la Commission présidée par le Professeur Stiglitz.
 
Parmi celles-ci, l'enquête qualité de vie a été mise en place afin d’appréhender des aspects de la qualité de la vie mis en avant par le rapport mais jusqu’ici peu abordés en France. Dans cette enquête, les adultes résidant en France métropolitaine évaluent leur sentiment de bien-être, c’est-à-dire leur degré de satisfaction dans la vie mesuré sur une échelle de 0 à 10, à un niveau moyen de 6,8.
 
Les risques psychosociaux au travail vont de pair avec un moindre bien-être des actifs en emploi
 
Cette enquête inédite montre que ce ne sont pas seulement les restrictions monétaires, contraintes financières ou faibles revenus qui peuvent dégrader le sentiment de bien-être. Ainsi, les personnes occupant un emploi et en situation de mal-être au travail déclarent plus fréquemment une moindre satisfaction.
 
L'enquête aborde en effet, et pour la première fois en France, la question du lien entre risques psychosociaux au travail et qualité de vie.
Il apparaît aussi que le mal-être au travail ne se substitue pas au mal-être émotionnel de la vie courante, mais peut au contraire venir s’y ajouter.
L’impact des risques psychosociaux au travail apparaît comparable à celui des problèmes de santé physique, mais moins fort que ceux des contraintes financières, de l’isolement social et du stress de la vie courante.
 
Les variables retenues par l'enquête pour l'indicateur risques psychosociaux au travail (mal-être au travail) sont :
 
 - Le degré de stress au travail
- La satisfaction vis-à-vis du salaire, de l’autonomie et de l’ambiance au travail
- Le jugement vis-à-vis de la qualité du travail, des délais d’exécution imposés, des risques encourus
- Les conséquences de la fatigue au travail sur l’exécution des travaux ménagers, des responsabilités familiales, de la concentration au travail.
 
Les résultats produits, tout autant que la méthodologie utilisée pour évaluer la perception de la qualité de vie, pourra inspirer les acteurs des entreprises qui souhaitent évaluer une démarche qualité de vie au travail.
 
Source : insee.fr - Publié le 28/01/13 par ANACT
 
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Le dossier spécial d'AGIR Magazine n°118

L’égalité professionnelle, levier de la QVCT

L’égalité professionnelle est partie intégrante de la responsabilité sociétale des entreprises et une composante essentielle de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT)…

Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations. 

Les inégalités professionnelles en quelques chiffres

  • Seul 1 salarié sur 5 exerce un métier « mixte » (dans lequel il y a entre 35 % et 65 % de femmes salariées) ;
  • 63 ...