Dernière mise à jour le : 26/05/2025
3,3 millions de salariés travaillent dans des conditions pénibles
D’après les facteurs de pénibilité définis par le code du travail, le gouvernement arrive à un total de 3,3 millions de salariés soumis à des travaux dits pénibles, soit 18,2 % des salariés du privé.
Ils se trouvent en particulier dans les secteurs du commerce, de la réparation automobile et motocycle, de la construction ou encore des transports et de l'entreposage.
A noter que l'étude d'impact ne fait pas mention des secteurs de la chimie, de la sidérurgie ou encore de l'automobile.
Ce sont les jeunes travailleurs qui sont le plus exposés à ces facteurs (20,48 % pour les moins de 25 ans).
Les 60 ans et plus étant tout de même 12,29 % à y être soumis également.
Parmi les facteurs de pénibilité les plus fréquents figurent le port de charges lourdes (6,10 % de la population salariée y est confrontée) et les postures pénibles (6,5 % ).
Les Echos
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118