Dernière mise à jour le : 05/03/2025
Quelles sont vos préoccupations et vos pratiques en matière de prévention du bruit au travail ? Répondez à quelques questions simples et découvrez les points forts, les lacunes ou les besoins de votre entreprise en matière d'information des salariés, d'évaluation des risques, de protection collective et de protection individuelle.
Le nombre de cas de surdités professionnelles reconnues est supérieur à 1 000 cas par an. La prévention de ce risque reste une priorité. Afin de mieux connaître la réalité des entreprises et leurs pratiques en matière de prévention du bruit, l’INRS a mis en ligne un questionnaire permettant de cerner ces pratiques. Cet outil est constitué de questions simples, à choix multiples, organisées en 4 thèmes :
- Les salariés sont-ils informés ? Sont-ils impliqués dans la démarche de prévention ?
- Qu’est-ce qui est fait pour connaître l’exposition des salariés ?
- Quelles sont les actions collectives mises en œuvre ?
- Comment est gérée la protection individuelle ?
Chacun de ces thèmes est décliné en 3 questions. Les réponses proposées permettent de graduer la « performance » de la pratique. La combinaison des réponses donne une note globale (sur 120) dans ce thème. Le nombre de points est visualisé grâce à un sonomètre affiché à côté des questions, qui passe du rouge au vert en fonction des réponses.
Le questionnaire peut être rempli selon 2 modes :
- mode « entreprise » : les réponses sont générales pour l’entreprise, en prenant en compte les tâches et les lieux bruyants,
- mode « poste de travail » : les réponses sont adaptées à un poste de travail donné.
Accédez au questionnaire sur le bruit au travail ou retrouvez notre dossier spécial sur le bruit.
Les jeunes, mineurs comme majeurs, qui font leurs premiers pas en entreprise sont davantage exposés aux risques professionnels en raison de leur manque d’expérience professionnelle et de leur méconnaissance de l’environnement dans lequel ils évoluent. Ils sont ainsi régulièrement victimes d’accidents du travail, et parfois d’accidents graves ou mortels.
En 2022, en France, 43 jeunes travailleurs de moins de 25 ans sont décédés à la suite d’un accident du travail. Globalement, cette sinistralité importante dans cette tranche d’âge est particulièrement préoccupante, parce qu’un accident grave peut ruiner les perspectives de carrière et de bien-être de toute une vie. Pour protéger les jeunes travailleurs, l’employeur doit mettre en place des mesures de prévention spécifiques et adaptées.
Agir Mag : Où en est la pri ...
AGIR Magazine
n°116