Dernière mise à jour le : 15/04/2025
La discrimination au travail est toujours présente...
Selon une enquête menée début décembre pour le Défenseur des droits et l'Organisation internationale du travail (OIT) auprès de 500 salariés du privé et de 500 fonctionnaires, trois actifs sur dix (31 % des agents publics, 29 % dans le privé) affirment avoir été victimes de discrimination au travail, une proportion en légère hausse par rapport aux deux années précédentes. Les principaux critères de discrimination cités par les victimes sont liés au genre (30 %), en particulier en lien avec la grossesse et la maternité (19 % et 20 %). Les salariés du privé citent aussi l'origine ethnique (27 %) et la nationalité (19 %), tandis que ceux du public mettent plus souvent en avant l'apparence physique (22 %).
Les Echos
En 2024, un quart de la population française était âgé de plus de soixante ans. D’ici 2030, ce sera près d’un tiers ! L’ensemble de la société doit s’adapter à cette évolution démographique, et aux effets sociaux, économiques et culturels du vieillissement de la population. C’est également un défi majeur pour le marché du travail, qui nécessite une action concertée des entreprises, des travailleurs et des pouvoirs publics. Les entreprises ont un rôle décisif à jouer dans cette révolution de la longévité, mais elles doivent pour cela repenser la place des travailleurs « seniors » dans le monde du travail. Il n’existe pas de définition légale du terme « senior » mais celui-ci est souvent utilisé pour désigner les salariés de plus de 55 ans… L’allongement des carrières va obliger les entreprises à adapter davantage les conditions de travail de leurs salariés plus âgés, pour assurer leur santé, leur bien-être et leur maintien en emploi. Cela nécessite d’agir à plusieurs niveaux : formation, prévention, qualité de vie et des conditions de travail, lutte contre les préjugés ...