Dernière mise à jour le : 26/05/2025
En 2007, 262 700 travailleurs handicapés ont été employés dans les 126 200 établissements de 20 salariés ou plus du secteur privé assujettis à l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés (OETH).
En équivalent-temps plein sur l’année, ces bénéficiaires de l’OETH représentaient 2,4 % de l’effectif des établissements concernés par cette obligation et n’ayant pas signé d’accord spécifique à l’emploi de personnes handicapées.
L’augmentation observée du nombre de bénéficiaires (personnes physiques) par rapport à 2006 (12 %) est due au contexte conjoncturel favorable, mais aussi à la progression de la part des établissements ayant employé au moins un travailleur handicapé en 2007.
Plus d’un établissement sur deux a employé directement au moins un bénéficiaire de l’OETH en 2007 tandis que plus d’un sur quatre (28 %) ne répond à la loi par aucun emploi, direct ou indirect, préférant payer la contribution compensatrice.
La mise en place d’accords relatifs à l’emploi de travailleurs handicapés a poursuivi sa progression.
Parmi les bénéficiaires embauchés en 2007, plus d’un sur trois l’a été comme intérimaire ; dans les établissements de plus de 500 salariés, un sur deux a été dans ce cas.
Pour lire le rapport : http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/2009-10-44-3.pdf
Source : travail-solidarite.gouv.fr
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118