Dernière mise à jour le : 26/05/2025
En France, le télétravail est encadré par la loi qui incite à en négocier les modalités de mise en œuvre. Plusieurs éléments sont en jeu : les besoins de l’entreprise et la continuité des activités, le maintien d’une vie collective et d’un sentiment d’appartenance à l’entreprise, les besoins des salariés d’effectuer une partie de leur temps de travail hors les murs, un management à distance à inventer...
En ce sens, un projet de télétravail est une opportunité de changement mais il ne s'improvise pas ! Pour favoriser sa mise en œuvre, le réseau Anact-Aract propose une approche organisationnelle du télétravail, testée auprès d’un panel d’entreprises qu’il a accompagnées. Elle est disponible gratuitement sur anact.fr ("10 questions sur le télétravail").
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118