Dernière mise à jour le : 15/04/2025
Un rapport de l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) montre l’apport des aides financières attribuées aux entreprises qui s'impliquent dans la prévention des risques professionnels
Le rapport souligne notamment les facteurs de succès suivants :
1. le programme d’incitation ne devrait pas uniquement récompenser les résultats passés d’une bonne gestion en matière de santé et sécurité au travail, à savoir les taux d’accident passés, mais également récompenser les efforts de prévention spécifiques visant à réduire, à l’avenir, les accidents et les maladies ;
2. le programme d’incitation devrait s’adresser à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, et accorder une attention particulière aux besoins spécifiques des PME;
3. l’incitation devrait être assez élevée pour motiver les employeurs à s’engager ;
4. il devrait y avoir un rapport clair et ponctuel entre l’activité de prévention souhaitée dans l’entreprise et la récompense ;
5. le système d’incitation devrait disposer de critères d’octroi clairs et être le plus convivial possible, afin de maintenir un faible niveau de charge administrative, tant pour les entreprises participantes que pour les organisations proposant des incitations;
6. si l’incitation doit cibler un grand nombre d’entreprises, les incitations, en matière d’assurance ou fiscales, dotées de critères précisément définis, sont les plus efficaces (système fermé);
7. dans l’optique de la mise en valeur de solutions innovantes dans des domaines spécifiques, les programmes de subventions sont les plus efficaces (système ouvert).
Source : OSHA
En 2024, un quart de la population française était âgé de plus de soixante ans. D’ici 2030, ce sera près d’un tiers ! L’ensemble de la société doit s’adapter à cette évolution démographique, et aux effets sociaux, économiques et culturels du vieillissement de la population. C’est également un défi majeur pour le marché du travail, qui nécessite une action concertée des entreprises, des travailleurs et des pouvoirs publics. Les entreprises ont un rôle décisif à jouer dans cette révolution de la longévité, mais elles doivent pour cela repenser la place des travailleurs « seniors » dans le monde du travail. Il n’existe pas de définition légale du terme « senior » mais celui-ci est souvent utilisé pour désigner les salariés de plus de 55 ans… L’allongement des carrières va obliger les entreprises à adapter davantage les conditions de travail de leurs salariés plus âgés, pour assurer leur santé, leur bien-être et leur maintien en emploi. Cela nécessite d’agir à plusieurs niveaux : formation, prévention, qualité de vie et des conditions de travail, lutte contre les préjugés ...