Dernière mise à jour le : 27/03/2025
L'Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail (Osha) vient de publier un rapport sur les affections dermatologiques professionnelles. Selon les auteurs, les maladies de la peau figurent parmi les principaux risques émergents en matière de santé au travail. Le document dresse l'inventaire des situations à risques et présente les principales démarches de prévention mises en place au sein des pays membres de l'Union Européenne.
Les affections cutanées représentent l’un des principaux risques émergents liés à l’exposition aux produits chimiques et à leur utilisation de plus en plus importante. La peau est exposée à des facteurs de risques chimiques, physiques et biologiques. Or en l’absence de méthode scientifique permettant de mesurer les niveaux d’exposition par voie cutanée et d’en évaluer les conséquences, il n’existe pas de standards en matière d’exposition cutanée. L’identification des facteurs de risque et la mise au point de méthodes d’évaluation et de maîtrise de ces risques sont donc primordiales.
Dans ses conclusions, le rapport insiste sur la nécessité de mieux sensibiliser les salariés et de faciliter l'actualisation des connaissances des médecins dans le domaine des affections dermatologiques professionnelles. Il apparaît également urgent de définir un cadre européen harmonisé en matière de critère de reconnaissance des maladies professionnelles. Pour les auteurs, la nouvelle politique européenne relative aux produits cosmétiques pourrait servir de modèle transposable à d’autres agents et secteurs d’activité pour tenter de résoudre le problème des affections cutanées.
Source : INRS
En 2024, un quart de la population française était âgé de plus de soixante ans. D’ici 2030, ce sera près d’un tiers ! L’ensemble de la société doit s’adapter à cette évolution démographique, et aux effets sociaux, économiques et culturels du vieillissement de la population. C’est également un défi majeur pour le marché du travail, qui nécessite une action concertée des entreprises, des travailleurs et des pouvoirs publics. Les entreprises ont un rôle décisif à jouer dans cette révolution de la longévité, mais elles doivent pour cela repenser la place des travailleurs « seniors » dans le monde du travail. Il n’existe pas de définition légale du terme « senior » mais celui-ci est souvent utilisé pour désigner les salariés de plus de 55 ans… L’allongement des carrières va obliger les entreprises à adapter davantage les conditions de travail de leurs salariés plus âgés, pour assurer leur santé, leur bien-être et leur maintien en emploi. Cela nécessite d’agir à plusieurs niveaux : formation, prévention, qualité de vie et des conditions de travail, lutte contre les préjugés ...