Dernière mise à jour le : 26/05/2025
L'Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail (Osha) vient de publier un rapport sur les affections dermatologiques professionnelles. Selon les auteurs, les maladies de la peau figurent parmi les principaux risques émergents en matière de santé au travail. Le document dresse l'inventaire des situations à risques et présente les principales démarches de prévention mises en place au sein des pays membres de l'Union Européenne.
Les affections cutanées représentent l’un des principaux risques émergents liés à l’exposition aux produits chimiques et à leur utilisation de plus en plus importante. La peau est exposée à des facteurs de risques chimiques, physiques et biologiques. Or en l’absence de méthode scientifique permettant de mesurer les niveaux d’exposition par voie cutanée et d’en évaluer les conséquences, il n’existe pas de standards en matière d’exposition cutanée. L’identification des facteurs de risque et la mise au point de méthodes d’évaluation et de maîtrise de ces risques sont donc primordiales.
Dans ses conclusions, le rapport insiste sur la nécessité de mieux sensibiliser les salariés et de faciliter l'actualisation des connaissances des médecins dans le domaine des affections dermatologiques professionnelles. Il apparaît également urgent de définir un cadre européen harmonisé en matière de critère de reconnaissance des maladies professionnelles. Pour les auteurs, la nouvelle politique européenne relative aux produits cosmétiques pourrait servir de modèle transposable à d’autres agents et secteurs d’activité pour tenter de résoudre le problème des affections cutanées.
Source : INRS
Des écarts importants subsistent entre hommes et femmes en matière de rémunération et de perspectives de carrière, de conditions de travail, d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, etc. La réduction de ces écarts est un enjeu – encore insuffisamment pris en compte – pour la santé au travail et la cohésion sociale des entreprises. Lorsque les inégalités entre les femmes et les hommes persistent au sein d'une organisation, le sentiment d'injustice affecte en effet la qualité de vie et des conditions de travail. À l’inverse, la mobilisation contre les discriminations permet d’instaurer un climat professionnel égalitaire et propice à une bonne qualité de vie au travail. Par ailleurs, l’analyse des causes des inégalités permet de questionner l’organisation et les conditions de travail, et ainsi d’identifier et de mettre en œuvre des améliorations.
AGIR Magazine
n°118