Dernière mise à jour le : 05/03/2025
L'Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail (Osha) vient de publier un rapport sur les affections dermatologiques professionnelles. Selon les auteurs, les maladies de la peau figurent parmi les principaux risques émergents en matière de santé au travail. Le document dresse l'inventaire des situations à risques et présente les principales démarches de prévention mises en place au sein des pays membres de l'Union Européenne.
Les affections cutanées représentent l’un des principaux risques émergents liés à l’exposition aux produits chimiques et à leur utilisation de plus en plus importante. La peau est exposée à des facteurs de risques chimiques, physiques et biologiques. Or en l’absence de méthode scientifique permettant de mesurer les niveaux d’exposition par voie cutanée et d’en évaluer les conséquences, il n’existe pas de standards en matière d’exposition cutanée. L’identification des facteurs de risque et la mise au point de méthodes d’évaluation et de maîtrise de ces risques sont donc primordiales.
Dans ses conclusions, le rapport insiste sur la nécessité de mieux sensibiliser les salariés et de faciliter l'actualisation des connaissances des médecins dans le domaine des affections dermatologiques professionnelles. Il apparaît également urgent de définir un cadre européen harmonisé en matière de critère de reconnaissance des maladies professionnelles. Pour les auteurs, la nouvelle politique européenne relative aux produits cosmétiques pourrait servir de modèle transposable à d’autres agents et secteurs d’activité pour tenter de résoudre le problème des affections cutanées.
Source : INRS
Les jeunes, mineurs comme majeurs, qui font leurs premiers pas en entreprise sont davantage exposés aux risques professionnels en raison de leur manque d’expérience professionnelle et de leur méconnaissance de l’environnement dans lequel ils évoluent. Ils sont ainsi régulièrement victimes d’accidents du travail, et parfois d’accidents graves ou mortels.
En 2022, en France, 43 jeunes travailleurs de moins de 25 ans sont décédés à la suite d’un accident du travail. Globalement, cette sinistralité importante dans cette tranche d’âge est particulièrement préoccupante, parce qu’un accident grave peut ruiner les perspectives de carrière et de bien-être de toute une vie. Pour protéger les jeunes travailleurs, l’employeur doit mettre en place des mesures de prévention spécifiques et adaptées.
Agir Mag : Où en est la pri ...
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n°116