Dernière mise à jour le : 22/10/2024
Pour un employeur ou un manager, plusieurs questions peuvent se poser et occasionner une certaine inquiétude quant au retour dans l’entreprise de la nouvelle maman : « Va-t-elle s’absenter plus souvent ? », « Va-t-elle partir plus tôt le soir ? »…
De même, la salariée pourra ressentir une certaine angoisse quant à sa capacité à reprendre le rythme de l’entreprise. Il se peut également qu’elle se mette à douter de sa crédibilité professionnelle du fait de nouvelles contraintes, avec notamment des horaires moins flexibles.
Tous ces questionnements doivent être abordés avant même la reprise du travail pour ne pas susciter d’anxiété et assurer une réintégration dans les meilleures conditions.
La salariée aurait tout intérêt à rester en contact avec son employeur et pourquoi pas prolonger ce relationnel avec le reste de l’équipe tout au long de son congé. Elle peut tout à fait appeler ses collègues, leur donner des nouvelles par mail, envoyer un faire-part de naissance ou même encore organiser des déjeuners informels dans la mesure du possible. Ces contacts lui permettront d’évoquer ses nouveaux défis professionnels et de partager ses réflexions.
L’employeur aussi à un grand rôle à jouer. Il peut, de son côté, tenir informée la salariée du développement des projets de l’entreprise, tout en la rassurant sur la tenue de son poste. Il est également important de rappeler, à ce propos, que quoiqu’il arrive, l’employeur est tenu par la loi de réintégrer la salariée à son retour. S’engager dans un esprit de communication permettra bien évidemment de faire en sorte que ce retour se fasse dans les meilleures conditions, afin de préserver la pérennité de l’entreprise et son bon fonctionnement.
Il est important de comprendre, qu’à son retour, la salariée devra « faire le deuil » d’une période pendant laquelle elle n’aura vécu qu’au rythme de son enfant, coupée des réalités professionnelles. En général, une période de flottement allant de 1 à 3 mois est à prévoir, le temps de se repositionner dans son emploi. C’est pourquoi, il est conseillé d’accompagner la salariée en organisant un entretien d’orientation professionnelle, en envisageant un bilan de compétences, en proposant quelques séances de coaching ou une formation pour se remettre dans le rythme.
A l'issue du congé maternité, il est souhaitable de demander un examen auprès du médecin du travail pour réaliser un bilan et notamment :
En fonction de tous ces paramètres et indicateurs, un nouvel examen médical et/ou une intervention en entreprise pourront être envisagés.
Sources : AGIR Magazine - Bossons Futé
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n°114